Les règles du jeu
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Peu désireux d’être à nouveaux confronté à la menace Vaukh, doutant de l’efficacité de votre arme, vous courrez à la suite de Karlovson et Vigor.
Le buisson. Il n’était pas là à l’instant. Les deux scientifiques ont sûrement une cache dessous. Vous vous jetez à travers les feuillages espérant les rejoindre.
Le choc de votre tête sur une plaque métallique produit un bruit sourd. Désorienté, vous titubez, ne sachant plus quelle direction suivre. Si vous restez ici, les Vaukhs vont vous trouver !
Une main vous aggripe, et vous tire à l’interieur de la grotte que cachait la porte-buisson.
"Abrutis, vous voulez vraiment nous griller !
– Vigor, cessez de vociférer. Vous faites plus de mal que de bien. Cet homme ne comprend pas tous les enjeux de notre travail.
– Votre travail ? Mais vous ne cherchez pas à quitter cette planète ?
– Pas vraiment, chuchute Karlovson, nous essayons surtout de rétablir nos canaux de transmission avec le Cathécroiseur le plus proche, afin de faire venir des renforts militaires et plus de chercheurs. Nous sommes à l’aube d’une découverte phéno…
– Chut, ils approchent."
L’attente vous semble durer une éternité. Finalement, Karlovson brise le silence.
"Notre zone de recherche est un lieu que les Vaukhs considèrent à la fois comme maudit et comme sacré. Si ce dualisme à lui seul constituerait un excellent sujet de recherche, il nous interdit surtout une approche conventionnelle du site archéologique. C’est pourquoi nous avons de nombreuses caches à proximité, loué soit le Grand Etre.
– Vous avez violé un lieu sacré des Vaukhs ?
– Cette endroit appartient au patrimoine de l’humanité. Nous n’avons fait que notre devoir de xénoarchéologue en usant de tous les stratagèmes afin de l’étudier.
– Et puis c’est pas une espèce infidèle et archaïque qui va faire la loi face à la volonté du Grand Etre, précise Vigor."
L’air géné par cette remarque, Karlovson change de sujet.
"Nous devons attendre la tombée de la nuit avant de rejoindre notre vaisseau. Les Vaukhs ne tenteront rien s’ils ne se sentent pas protégés par un de leurs soleils."